mercredi, juillet 28, 2004

De la tendresse

Hier soir j'étais seule à la maison, je suis allée me chercher des cônes chez Picard, j'étais un peu déçue de ne pas trouver les "kingsize" que Jonathan avait ramené une fois, le cône était si grand et plein de glace que j'avais failli contracter une crampe de langue... un délice de gourmande... passons, j'ai donc dégusté ma glace devant un DVD que j'avais loué spécialement pour l'occasion. Je voulais voir "Devdas", la comédie musicale indienne mais le film était déjà parti, alors je me suis rabattue sur "Love actually" et j'ai manqué de peu une overdose de sentimentalisme. C'est un film plein de clichés et de rêves. A la fin du film, je me suis sentie comme lavée et soulagée... de tant de larmes que j'avais versées. J'ai bien aimé.
Ce soir Jonathan et moi sommes allés au ciné voir "Just a kiss" de Ken Loach. Ce n'est pas un film sentimental même s'il parle d'amour. Il parle surtout de la difficulté de s'aimer pour deux êtres que tout oppose et qui subissent les pressions de leur communauté respective. J'ai bien aimé aussi. Et, pendant le film, j'ai senti la nécessité de dire mon amour. Ce que j'ai peu fait pour l'instant. Je l'ai tourné, détourné, en dérision, en illusion. Mais je n'ai pas encore écrit le poème que j'ai dans mon coeur. Son fruit est presque mûr, sa fleur ne tardera pas à éclore, ses racines se sont déjà ramifiées, dessinant l'anatomie de notre amour.