mercredi, juillet 28, 2004

De la tendresse

Hier soir j'étais seule à la maison, je suis allée me chercher des cônes chez Picard, j'étais un peu déçue de ne pas trouver les "kingsize" que Jonathan avait ramené une fois, le cône était si grand et plein de glace que j'avais failli contracter une crampe de langue... un délice de gourmande... passons, j'ai donc dégusté ma glace devant un DVD que j'avais loué spécialement pour l'occasion. Je voulais voir "Devdas", la comédie musicale indienne mais le film était déjà parti, alors je me suis rabattue sur "Love actually" et j'ai manqué de peu une overdose de sentimentalisme. C'est un film plein de clichés et de rêves. A la fin du film, je me suis sentie comme lavée et soulagée... de tant de larmes que j'avais versées. J'ai bien aimé.
Ce soir Jonathan et moi sommes allés au ciné voir "Just a kiss" de Ken Loach. Ce n'est pas un film sentimental même s'il parle d'amour. Il parle surtout de la difficulté de s'aimer pour deux êtres que tout oppose et qui subissent les pressions de leur communauté respective. J'ai bien aimé aussi. Et, pendant le film, j'ai senti la nécessité de dire mon amour. Ce que j'ai peu fait pour l'instant. Je l'ai tourné, détourné, en dérision, en illusion. Mais je n'ai pas encore écrit le poème que j'ai dans mon coeur. Son fruit est presque mûr, sa fleur ne tardera pas à éclore, ses racines se sont déjà ramifiées, dessinant l'anatomie de notre amour.

jeudi, juillet 22, 2004

La vie a plus d'imagination que moi!

Comme je tiens beaucoup au projet qui se construit sur le blog Canastel, je vais prendre mon temps et le faire mûrir. J'ai décidé de m'exercer à écrire avec la petite histoire dont j'ai parlé hier et qui restera un mystère pour les lecteurs de ce blog... jusqu'à, bah on verra. J'espère pouvoir présenter un premier jet en septembre. J'aime bien l'idée que les projets dévient parfois de leur route pour des raisons qu'on aurait pas soupçonnées, comme un songe d'une nuit d'été.

mercredi, juillet 21, 2004

Inspiration

Je me suis réveillée hier matin juste avant que le réveil ne sonne, avec en tête une histoire fantaisiste que je venais de vivre en rêve. Je me suis levée pour la noter sur mon carnet et je me suis recouchée, mais comme j'étais trop excitée par l'idée de tenir une bonne histoire, j'ai repris mon carnet et séquencé l'histoire en huit parties. J'en tiens un peu plus de la moitié. Il me faut trouver une bonne chute, sans doute ce qu'il y a de plus difficile. Et aussi donner du relief, de la hauteur à l'histoire en introduisant une dimension sociétale critique. Voilà je n'en dirai pas plus car ce projet ne sera visible qu'une fois abouti.

lundi, juillet 19, 2004

Cet été

Tout le monde s'en va. C'est l'été, il ne fait pas vraiment beau. Paris est encore et toujours gris, mais ce mois-ci Paris est gris foncé, gris orageux. J'avais projeté de partir en Hollande ou en Allemagne, en espérant me faire prêter un appartement, on serait parti en amoureux avec mon chéri... mais en fait le projet est resté en suspens.
Comme je ne peux m'évader physiquement pendant les trois semaines de congés que j'ai prévu au mois d'août, je vais tenter une expérience de voyage intérieur : l'élaboration d'une histoire. Si vous souhaitez suivre l'avancement de ce projet d'écriture, vous pouvez vous rendre sur ce Blog :
canastel.blogspot.com

dimanche, juillet 18, 2004

Pourquoi mon blog de poèsie se nomme Songe-creux...

C'est dans le roman "La vie mode d'emploi" de Georges Perec que j'ai découvert l'expression "songe-creux". Elle y est utilisée dans son sens courant, c'est-à-dire en tant qu'adjectif peu reluisant pour qui lui est attribué. Et pourtant quand je suis tombée sur ces deux mots j'ai su qu'ils faisait partie intégrante de mon caractère, je les trouvais beaux, poètiques et surtout ils exprimaient parfaitement le vide que je ressentais depuis mon enfance. Je suis une songe-creux, ou devrais-je dire une songe-creuse ? Pas d'importance. Le fait est que depuis j'appartiens au club des songe-creux de ce monde et cela est rassurant de ce dire qu'un jour, quelqu'un a pensé à inventer une telle expression pour désigner l'insignifiance des ombres, des regards collés au plafond, des pensées vagabondes, de l'absurde vanité de la vie ou de la mort, de la vie en pente douce-amer...

samedi, juillet 17, 2004

Pourquoi le messsage précédent est intitulé "Un grand pas"...

Ecrire, tout simplement, sur tout ce qui me passe par la tête, constitue pour moi, un grand pas. Depuis environ dix ans, je me dis que je devrais écrire, que j'aimerais écrire, des histoires courtes ou longues, des poèmes, des articles... Je ne me suis jamais vraiment jetée à l'eau. J'ai toujours noté des idées, des phrases, des mots. Essayé de mettre en forme des poèmes. J'en ai même envoyé à Libération, il y a deux ans, le journal organisait une sorte de concours de Haiku. Comme la structure me plaisait mais qu'elle me semblait trop contraignante, j'ai arrangé à ma sauce un poème façon haiku, avec des vers de dix-sept pieds chacun. Je leur en ai envoyé cinq je crois et le journal en a publié un. J'étais très contente. Très très. Ce n'était pas grand chose, un tout petit espace dans une grande page, occupé par des mots que j'avais agencés, domptés. Et une toute petite photo de moi en noir et blanc, récupérée à partir d'une impression papier, car je n'avais pas de photo d'identité à leur transmettre comme c'était stipulé dans l'encart qui annonçait le concours. Le photograveur s'en était plutôt bien tiré. Une personne du journal m'a appelé pour me dire qu'un de mes poèmes allait être publié dans la semaine. Il va sans dire que cette semaine-là, c'était à la mi-juillet 2002, j'ai acheté le journal tous les jours, et à chaque fois je le feuilletais frénétiquement. J'ai fini par découvrir le 18 juillet, ce que je connaissais déjà, ma bobine et mon petit poème. C'était un intense moment de joie, doublé d'une grosse montée d'adrénaline. Depuis j'ai écrit d'autres textes mais toujours avec l'angoissante peur de la page blanche. C'est pourquoi j'en suis restée à la poèsie, qui chez moi est toujours synonyme de textes très courts, presque fuyants. Fuite en avant. Toujours repoussés à quand j'aurais de l'expérience, les mots préféraient rester cachés, terrés au fond de moi. Ou bien ce moi n'existait pas. En tout cas pas assez pour pouvoir en tirer matière à écrire une histoire. Et aujourd'hui, et seulement aujourd'hui, je me dis mais si, vas-y. Ce n'est pas l'expérience des événements ou du vécu qu'il te manquait, c'était toi-même, une façon particulière de voir le monde, d'envisager le temps, l'altérité. C'est pourquoi j'ai l'impression de passer un cap, d'avoir enfin le déclic. Je ne cherche plus le sens de ma vie. J'essaie de lui en donner. Sur ce je m'en vais rejoindre mon amoureux dans les bras de Morphée.

Un grand pas

Jusqu'il y a peu de temps, je considérais d'un oeil curieux les personnes qui tenaient un blog comme on tient un journal personnel voire un journal intime. Le blog est un espace quasi-public si vous autorisez l'indexation automatique de vos pages, enfin je suppose que cela fonctionne de façon automatisée, je vois mal des gens payés à lire les milliers de blogs qui existent et qui sont mis à jour quotidiennement, je ne les vois pas être payés à les lire puis à les analyser sous forme de balises contenant des mot clés afin de pouvoir attribuer à chaque blog des annonces publicitaires personnalisées. D'ailleurs si tel était le cas, je n'aurais pas des bannières publicitaires qui vantent les méritent du bon terreau-de-chez-bidule et du ciment de qualité sur mon blog de poèsie, tout ça parce que dans certains poèmes, les mots "terre", "jardin" ou "mur" et "béton" figurent sur la page. Tiens je trouve que c'est justement le moment de donner le lien vers le blog en question. Attention pour ceux qui auraient lu une ligne sur deux, ce n'est pas un blog de bricoleuse mais vous tomberez peut-être sur des affaires intéressantes en la matière (-;
songe-creux.blogspot.com

vendredi, juillet 16, 2004

Bienvenue

Bonjour et bienvenue sur mon Blog. Ce blog aura voccation de présenter tous les autres et sera un bon pretexte pour me pousser à écrire. Il intéressera peut-être mes amis et ma famille mais au-delà de ce cercle relativement restreint je crains qu'il n'ennuie gravement le lecteur égaré.